Classe Écritures : Johary Ravaloson

Rêves en souplesse

Le jour de la compétition, c’était sa maman qui l’avait emmenée sur place. Elles étaient toutes les deux dans la voiture et discutaient de la compétition, du public qui allait l’encourager, de son entraîneur qui croyait en elle et qui était persuadé qu’elle allait réussir et elles parlaient surtout du fait que si elle réussissait, elle allait pouvoir rentrer dans cette fameuse école qui faisait tant rêver Léonie. La maman souriait et regardait sa fille quand soudain… Plus rien, le trou noir, juste le bruit de la sirène d’alarme des pompiers et des ambulances…

Léonie Larde a 14 ans et vit près de Los Angeles en Amérique. Léonie est une jeune gymnaste très prometteuse qui veut rentrer dans la plus grande école de gymnastique des États-Unis. Léonie est très gentille.
Voici son histoire…

Léonie était dans le gymnase où elle avait l’habitude de s’entraîner avec son coach, avec qui elle discutait de son enchaînement à la poutre. C’était à cet agrès que Léonie avait le plus de mal. Son entraîneur lui disait qu’il lui restait encore une semaine pour le travailler, le problème était que la gymnaste tombait de la poutre sur certaines figures à réaliser.

Dans la semaine, Léonie travailla très sérieusement à la poutre, parce que, si elle réussissait bien cette compétition, elle pourrait sans doute rentrer dans cette école de gymnastique.

Léonie se réveilla sur un lit d’hôpital avec une énorme douleur au genou droit. Ses parents, assis à côté d’elle sur une chaise, semblaient soulagés de la voir se réveiller. Léonie demanda :
— Depuis quand je suis là ?
Sa maman lui répondit :
— Ça fait cinq jours.
Soudain un médecin entra dans la pièce et expliqua à Léonie qu’elle avait une entorse au poignet gauche et qu’elle guérirait rapidement. Mais elle avait une grosse fracture au genou droit. Il lui dit :
— Pour votre genou, il faut faire une opération pour vous remettre un os de la jambe qui est cassé, et après cette opération il faudra réapprendre à marcher.
Et il ajouta qu’il fallait compter cinq mois de rééducation mais que comme c’était une sportive de haut niveau, elle pourrait s’en remettre un peu plus rapidement. Léonie demanda :
— Quand est ce que je pourrai refaire de la gymnastique ?
Le médecin lui répondit :
— Vous ne pourrez sans doute jamais refaire de la gymnastique !
Léonie se mit à pleurer et à crier que ce n’était pas possible et qu’elle voulait voir un autre médecin ! Et dire que sa maman s’en était sortie juste avec un hématome sur le visage.

Les cinq mois suivants furent les plus longs et les plus douloureux de sa vie. Léonie enchaînait les séances de kiné, déterminée plus que jamais à refaire de la gymnastique un jour.

Cinq mois plus tard, Léonie réussissait très bien à courir et à marcher. Un jour, elle décida de retourner au gymnase, dans son club. Elle vit son coach qui était content de la revoir debout. Il l’informa d’une compétition qui avait lieu dans deux mois, et qui pouvait la faire entrer dans cette prestigieuse école de gymnastique, mais Léonie avait très peur de refaire de la gymnastique et son genou restait parfois très douloureux.

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Mais elle décida d’essayer quand même. Les deux mois suivants, Léonie s’entraîna beaucoup en faisant très attention à son genou, elle n’avait pas beaucoup perdu durant ces cinq derniers mois. Même sur la poutre, son enchaînement était correct !

Et vint le jour de la compétition. Avant son passage, Léonie était très stressée mais très contente d’en être arrivée là après un grave accident comme celui qu’elle avait eu. Elle passa sur tous les agrès.

Énolie de Groulard