Classe de 6ème 3

Archives en herbe - 17 juin 2020, 07:05

On m’a fabriqué avec soin. Ça faisait longtemps qu’on avait choisi les tissus. Une fois que j’ai été fabriqué, on m’a mis dans une boite et on a rouvert la boîte le jour J. On m’a mis sur une chemise blanche.
Ça sentait bon.

Alexis O.

J’étais dans un album, bien au chaud avec d’autres souvenirs. Il a ouvert l’album et m’a regardé d’un air triste. Le beau gosse et sa mère m’ont détaché. ça m’a fait mal. Je me sentais plié mais il m’a pris et a regardé le ciel par la fenêtre. J’avais peur mais j’étais triste pour eux. Le beau gosse m’a regardé une dernière fois et m’a glissé dans un livre. J’étais tout seul dans le noir. J’avais très peur.

Alexis P.

La photo est collée à la moto et va aller au bistro pour voir Zorro.
La photo est collée à l’auto et se transforme en lego, elle devient une vidéo.
La photo est collée à Toto et le robot part au club occulte.
La photo le suit au galop !

Giulia T.

Je suis dans une chambre
serré entre plein de cahiers.
J’entends un bruit, une porte qui s’ouvre.
Je vois un enfant qui arrive et il enlève
tous les cahiers qui étaient au-dessus de moi.
Il a une feuille avec des œillets ;
il m’ouvre puis ouvre mes crochets,
il enfonce d’autres feuilles les unes contre les autres.
Ça me fait mal !
Il referme mes crochets et repart.
Toutes les feuilles sont des feuilles de maths.
Ça me fait plaisir d’aider Alexis pour ses cours mais les feuilles sont trop bavardes !

Alexis H.

J’étais sur un rayon à côté de belles cartes postales quand tout à coup un jeune beau gosse et son père sont arrivés. Ils sont tombés sous mon charme et m’ont attrapée. Je me suis mise à pleurer de la neige car on m’avait renversée. Cette famille a sorti des billets et m’a achetée. Puis on m’a posée sur une étagère. On me contemplait tous les soirs et on a fini par m’oublier. Jusqu’au jour où le beau gosse a du m’emmener à l’école pour un projet.

Basile S.

Je suis posée sur la plage, je suis
bien et je ne veux pas partir !
Jusqu’au moment où des
pieds arrivent et on me
prend et me met dans
un sachet. On arrive
devant un bâtiment,
on entre, j’ai peur.
On avance, on
monte. Il me
pose sur une
étagère et c’est
la nuit.
Le matin,
il me
prend et
on j’oue
et
j’entends
la
mer

Aymeryck R.

On m’a prise dans un rayon où il y avait d’autres objets comme moi. On m’a emmenée sur un tapis roulant. J’ai vu des gens à la caisse me secouer pour me payer. Après on m’a prise pour me mettre dans un coffre de voiture. J’ai entendu un bruit de camion, de voiture et soudain la voiture s’est arrêtée. On m’a prise et on m’a faite tomber. J’avais très peur.

Alexis L.

On m’a sortie de ma boîte en carton. On m’a prise dans le creux de la main. C’était un monsieur. Il m’a mise autour du cou de Justine, sur le podium. Je suis arrivée chez moi après avoir fait une course de vélo à Amfreville. J’ai fait un bon voyage avec Justine. J’ai été posée sur le bureau dès qu’on est rentrées. Tous les jours, je la vois et je suis contente.

Justine D.

J’ai été sur la grille de départ. J’ai vu le panneau 15 secondes, puis 5 secondes. On a appuyé sur mon embrayage… On m’a relâché et c’était parti !
Il y avait plein de boue, ça patinait. J’ai sauté une table mais pas une vraie table, un obstacle puis je suis tombé et mon propriétaire s’est cassé la jambe !

Lubin M.

Je suis dans le téléphone de Léonie et elle aime me regarder souvent. Je lui rappelle beaucoup de souvenirs avec sa cousine. Le soir je suis transférée dans un autre téléphone. j’ai peur, je commence à paniquer mais il y a toutes mes amies photos et je vois Léonie qui m’emmène dans un ordinateur.
J’atterris dedans puis on me sort, me découpe, me sépare de mes amis. On m’a torturée ! C’était horrible et affreux.
Le soir, Léonie m’a laissée dans un immense sac, il faisait tout noir et j’ai peur.
J’ai été sortie du sac et plein de gens m’ont regardée.
Certains on dit que j’étais belle et d’autres ont demandé à Léonie, qui était à côté d’elle.
Elle leur a dit.
Mais, moi, je commence à m’ennuyer.
C’est long d’attendre, je suis impatiente, je déteste attendre.
C’est long, long.
Je ne sais pas quoi faire pendant ce temps-là.
Je m’ennuie.

Léonie J.

J’étais bien au chaud dans mon distributeur, puis, tout d’un coup, je me suis senti projeté et j’ai atterri dans les mains moites d’un jeune homme de 8 ans. On m’a regardé en ricanant bêtement. Je me suis senti offensé ! Ensuite, on m’a retourné, puis on m’a placé soigneusement dans un sac à main. J’étais entouré de paquets de chewing-gums à la fraise, de mouchoirs et de tickets de caisse. Ensuite, j’ai eu l’impression d’être secoué et de me déplacer d’un endroit à un autre. Puis, on m’a sorti du sac à main et j’ai traversé une maison habitée par le même enfant sauf que ses mains n’étaient plus moites. Je suis arrivé dans une chambre puis on m’a posé et on m’a oublié.

Isaac S.

J’étais tranquille dans une boîte noire et d’un coup, j’ai vu une grande main arriver sur moi. Elle m’a prise, m’a regardée et m’a mise dans un grand sac. Puis je suis restée là toute la nuit, toute la journée. Je me suis sentie seule. Elle m’a sorti du sac à main et m’a mise dans un grand placard avec plein d’objets différents. Et je suis restée là pendant longtemps.

Je repense à Ines qui me regarde souvent pour se rappeler de son chien qui est parti, ça me rend triste. Elle me prend et me met sur une grande table avec beaucoup de monde. Une personne me prend et me regarde. J’ai peur, certes, mais son regard est apaisant. Elle rigole et me repose sur la table avec d’autres objets.

Ines M.

Je suis tout seul. Je regarde autour de moi et je vois un lit, une armoire, une console, une télé et une pile de cahiers. J’attends, j’attends, j’attends jusqu’à ce que l’enfant arrive. Il prend ses cahiers et il se met à travailler. J’essaye de parler avec lui, mais il ne m’entend pas.

Tim L.

Je suis dans une trousse avec plein d’amis. On me sort de la trousse et on me met une pichenette et ça fait mal ! On me refait une pichenette et ça fait encore mal ! Je roule et je touche une autre bille. Ça fait moins mal car ça tape moins fort. Je me fais un nouvel ami. On continue pendant trois ans et, à la fin, on est une cinquantaine d’amis ! On domine toutes les autres billes.

Thibo M.

Je suis dans l’appareil photo de la maman de Louanne. Du jour au lendemain, on me transfère dans un ordinateur, j’ai peur. Puis, je sens des frissons car on me sort de l’ordinateur. Après, on me plastifie et on m’emmène souvent dehors. Je me balade, c’est trop cool. Plus tard, on me met dans un placard et je reste là pendant des heures et des heures. Je me sens seul, triste. Le lendemain, on me sort du placard et m’accroche sur le côté d’une étagère. Plus tard, on me reprend et me met dans un sac, dans le noir, j’ai peur. Les jours d’après on me ressort du sac et me montre à des amis. Après, on me pose sur une table et on me regarde, me décrit et écrit FIN.

Louanne T.

On m’a lancé sur la neige et après, j’ai vu un enfant qui apprenait à faire du ski m’attraper. Il m’a pris dans sa main et j’ai été mis dans une valise.
La valise était dans le coffre. Le voyage a été tellement long que je me suis endormi. Une fois arrivé à la maison, j’ai été posé sur une étagère. Je me suis fait beaucoup d’amis ! Un souvenir du Futuroscope et quatre bonshommes.
J’ai eu peur car, un jour, je me suis retrouvé dans un carton et je ne savais pas où j’allais. Mais je suis arrivé dans une nouvelle chambre avec mes amis sur la même étagère. J’ai été hyper heureux en plus, de retrouver tout mon espoir.
Mon propriétaire nous regarde quand il est triste pour être heureux à nouveau.

Baptiste A.

C’est le 1er jour de la rentrée, enfin je crois …
Je suis dans une cour, avec du bitume, de l’herbe, des bancs... etc.
Une sonnerie retentit, j’ai peur !
On me marche dessus, on m’écrabouille, on me tape, on me torture
Je hurle mais, personne ne m’entend !! Je suis seul, seul dans une cour immense…
J’ai hâte que cela finisse, que ma torture s’achève !! Mon vœu s’exauce. On m’a entendu. Merci d’avoir fait en sorte que cette jeune fille mette fin à ma torture avec ses amies, une grande blonde et une brune. Elles ont l’air gentilles. Elle m’a glissé dans sa poche, il fait noir, très noir. On ne distingue rien même pas la moindre source de lumière. J’ai encore peur mais je me dis que je suis avec elle en sécurité loin de ces tortures habituelles et répétitives.

Camille L.

Du mur de la chambre au dessus du lit de Ilona, je regarde tout ce qui se passe : le chat qui passe et qui me regarde. J’aimerais tellement pouvoir jouer avec lui à la balle ou alors juste pouvoir me faire les griffes sur son arbre à chat, pouvoir sentir les tendres caresses de ma maîtresse. J’adorerais sortir de cette photo et m’amuser. Bon ! Passons à autre chose. J’attends impatiemment que Ilona rentre pour pouvoir me regarder droit dans les yeux et même que la nuit, je la regarde dormir du haut du mur où je suis bien conservé et bien accroché avec du scotch dans mes quatre coins… Ah ! Super ! Elle est là ! Je la vois, elle pose son cartable sur son lit et commence à faire ses leçons. Elle prend son cahier de français et elle commence à apprendre le passé composé. J’aimerais tellement pouvoir l’aider ou juste m’allonger près d’elle ça serait la vie parfaite. Et là, je vois le chat qui passe puis je me dis que je trouve qu’il me ressemble beaucoup. J’ai trouvé c’est moi sauf que lui il est libre moi je suis en prison.

Ilona M.

On m'a sorti d'une boîte de Lego. Un grand garçon m'a pris, m'a construit et a joué avec moi. Un autre petit garçon nous regardait et le grand l'a invité sans sa chambre. Il m'a donné au petit garçon qui s'apelle Yoann. On a joué des années.

Yoann B.
***

Lilian et son équipe ont fait un tournoi de foot pour me gagner. Lilian jouait à fond pour m’avoir et me remporter. On a fait plein de voyages. Lilian m’a mis dans un carton à bananes pour me protéger. Je suis tout le temps dans sa chambre en hauteur sur son bureau. Je me sens heureux avec Lilian. Quand Lilian part au collège, je vois des araignées. Ça me fait de la compagnie.

Lilian G.
***

Je suis accroché à un objet, gros, froid et blanc grâce à un aimant qui me plaque contre l’objet. Je m’ennuie pendant toute la journée. Je vois le micro-onde, le sèche-linge, le lave-vaisselle et quand il n’y a personne, j’attends, j’attends jusqu’à ce qu’il rentre.

Paul L.

La photo du chien

Je m’ennuie quand il n'y a personne dans la maison.
Je suis accrochée au bureau de Enzo.
Quand je tombe, ses deux chats jouent avec moi.
Je ressens des coups de pattes toutes douces. Ils me font voler avec leurs coups de pattes.
Dans son bureau, je vois une chaise gaming, un trépier pour ses vidéos et son PC portable.
Je vois aussi un porte-manteau.
Je vois dehors.
Quand je le vois tous les soirs pour qu’il fasse ses leçons et qu’il joue au bureau sur son PC le mercredi, je suis trop heureux.
Je suis apparue dans ce monde car son chien est décédé. Du coup, il a imprimé la photo de son chien sur moi. Avant j’étais une simple feuille dans une imprimante qui attendait le jour J.

Enzo L.

Un jour, une dame m’a sortie d’une boîte. Elle m’a nourrie de piles électriques et une boule s’est allumée dans mes mains. On m’a offert à une vieille dame. La grand-mère m’a posé dans sa chambre. Je la voyais tous les jours. Elle me parlait, on était heureuses. La grand-mère, un jour, m'a offerte à sa petite-fille Cléo. J’ai voyagé dans la voiture. J’avais un peu peur. Enfin, quand on est arrivé, elle m’a déposé dans sa chambre. Il y avait des jouets. On a joué, rigolé. Les mois et les années ont passés. Hélas, la grand-mère de Cléo décéda.
Cléo pleura et j’étais aussi triste, mais elle me réconforta.
Depuis, je suis sur son bureau.

Cléo L.

Alais, ma propriétaire, était à Colleville, au cimetière. C'est Martine qui a appuyé sur le bouton de l'appareil photo mais c'est Alais qui m'a fait sortir de l'imprimante.
Je suis pleine de couleurs, j'ai voyagé dans un bus escorté par la Gendarmerie. Ce n'était pas rien : on était près des célébrités ! Trois motards étaient parfois derrière nous, ou devant nous : ils nous accompagnaient.

J'ai commémoré le 75ème anniversaire du Débarquement de Normandie.

Alais F-M.

J'étais dans le rayon avec mes amis quand un enfant de huit ans est arrivé en dansant la Macarena. J'ai tout de suite su qu'il allait acheter l'un d'entre nous. Quand j'ai vu sa main venir vers moi , je me suis mis à trembler et là, YES ! Il m'a choisi !! Il m'a sorti du paquet et m'a mis sur son nez, c'était génial ! Il est sorti.
Dehors, il y avait plein de monde devant un grand écran ! C'était cool de voir le monde en bleu / blanc / rouge avec lui.

Lucka L.